[candidature] Aschmodaï

Mon premier souvenir sur Azeroth fut les cris et les pleurs de mes frères et sœurs lorsque je m’éveillais. Les membres endoloris, la tête tel un essaim d’abeille, j’ouvrai lentement les yeux observant le monde autour de moi.

Il n’y avais ici rien que je ne connaissait, rien qui pouvais m’aider à savoir le lieu ou je me tenais, mais je n’étais pas bête. Et au vu des bâtiments m’entourant et de leur état j’avais compris que notre vaisseau, l’exodar avait était gravement endommagé. Me relevant lentement, cherchant à prendre appuie sur mes sabot je remarquais l’ampleur des dégâts.

Certains bâtiments fumés encore, l’exodar semblait n’être qu’une immense ruine disséminé sur cette terre inconnu qu’il avait blessé et moi, simple Draenei que j’étais était au milieu de ses ruines. Avançant lentement au milieu des débris je fini par sorti du bâtiment dans lequel je me trouvais pour apercevoir un de mes frères dont le visage s’illumina à ma vue.

Pour ce qui est de la suite, je pense que je n’ai pas besoin de vous l’expliquer car vous avaient du vivre les mêmes évènements que moi à quelques différences prêt, aussi vais-je immédiatement en arrivé à mon départ pour Hurlevent.

Les elfes de la nuit, nous avaient aidé à nous installé, à connaitre le lieu qui serait désormais notre monde et à rejoindre l’Alliance cette force militaire unissant plusieurs race sous une même bannière pour chasser le mal. J’avais appris que la capitale de cette Alliance, était la ville humaine d’Hurlevent, ville de passage pour toutes les races bienfaisante de ce monde et je décidais de m’y rendre également. J’avais toujours était assez curieux de découvrir de nouvelles choses et cette ville m’appelait au plus profond de être, aussi pourquoi refuserait je son appel ?! Et puis, il fallait bien que certain membres de notre peuple explore le monde, se fasse connaitre auprès des autochtones de ce monde, et je voulais plus que tout assumer cette tâche.

Le voyage en bateau dura je ne sais combien de jours. Jours que j’utilisais à mon avantage pour perfectionner mon langage et lire des livres sur l’histoire de la ville ou je me rendais. Ce fut par une matinée fraiche que le bateau accosta aux quais et que je foulais pour la première fois les pavés de mes sabots. Vous serez d’ailleurs d’accord avec moi pour dire que ces pavés ne sont pas très pratique pour nos sabots, mais une fois qu’on s’y est habitué, cela va tout de suite mieux.
Je passais donc la journée à déambuler dans la ville, cherchant à en découvrir les mystères au plus vite. Je visitais les quartiers un à un, goutez la nourriture local, reposez mes jambes fatigué sous les arbres du quartier des mages et tant d’autres choses qu’il serait trop long de toutes les énumérées ! Au début de la soirée, j’avais pratiquement fini de faire le tour de la ville, ne me restez plus que ce quartier que les habitants appelés le vieux quartier. Si j’avais su ce dans quoi je m’embarquerai en allant là bas, jamais je n’aurai quitté les douces lueurs de l’exodar, mais comme le disait un nain de ma connaissance, nous pourrions refaire le monde avec des si.
Dans ce quartier au charme ancien, je m’arrêtais dans ce qui me semblât être une auberge ou je fus accueilli par plusieurs hommes et femmes de différentes races. Je trouvais sur l’instant l’hospitalité de cette maison fort chaleureuse et me laissait enivrer par ses douceurs. Je goutais au sanglier rôti, au vin qui m’obscurcit assez l’esprit pour me faire partager la couche d’un de ces elfes à la peau violacée. Ce ne fut qu’au petit matin que je compris mon erreur, je n’étais non pas dans une auberge banal, mais dans une maison de passe, ou les voyageurs fatigué venait se reposer dans les bras d’hommes ou de femmes selon leur préférence. Hors il fallait maintenant passer à la caisse, et n’étant arrivé que depuis peu je n’avais pas assez pour m’acquitter de cette dette que je m’étais faite sans même le savoir. Aussi, après plusieurs disputes, l’intervention de la garde d’hurlevent et un emprisonnement tout relatif, me vis je proposer un arrangement que j’accepta sans trop y réfléchir.

Notre race était nouvelle en ce monde, et beaucoup de personnes désiraient en connaitre le goût… c’est ainsi que je devins l’un des hôtes de cette maison, partageant ma couche avec hommes et femmes qui avaient l’argent pour payer, car en cette époque j’étais un produit exotique rare et mon prix était fort élevé bien que je ne toucha que très peu et remboursait ma tête petit à petit.
Rapidement, je devins une honte pour mes semblables qui passaient en ville, je déshonoré la race et beaucoup finirent par simplement m’ignorer. Je souffris beaucoup de cela et priez les naarus de me venir en aide. Mais rien ne se passa. Aussi me persuadais je que c’était ma punition pour avoir quitter trop vite mon peuple et me mit à prier plus fort encore, jusqu’au jour ou l’on m’informa que ma dette était payé…que le choix me revenait de continuer ou de partir.
Il va s’en dire que je fis mon bagage sur l’instant et reparti pour l’exodar, où , après plusieurs semaines je fini par me faire accepter dans l’un des quartier résidentiel. Mon passé d’homme de la nuit était derrière moi, bien que ma réputation perdure et que quelques un de mes congénère venaient encore demander mes services. Souvent sur un ton moqueur, parfois sérieusement. J’avoue avoir parfois céder, cherchant simplement quelque réconfort, pensant que cela m’aiderai à me faire apprécier un peu plus de miens.

Aujourd’hui je suis en repenti, J’ai appris les subtilités des arts de la lumière et ne demande plus qu’a prouvé que je ne suis pas un fardeau pour mon peuple... me donnerais vous cette chance ?